Daniel Keyes – Des fleurs pour Algernon

Deux scientifiques ont découvert un produit capable de stimuler l’intelligence. Après l’avoir testé avec succès sur des souris (dont une conservée par les scientifiques nommée Algernon), ils passent à l’expérimentation humaine. Le cobaye choisi est un adulte déficient nommé Charlie Gordon, vivant dans un institut depuis des années. L’expérience est une franche réussite et l’intellect de Charlie se développe au-delà des attentes des scientifiques.
L’idée principale de l’auteur est de présenter non pas un roman mais un journal, celui du cobaye, témoignage de son évolution. D’une écriture quasi-phonétique au début du roman, le style devient plus recherché, plus léché. L’évolution du personnage est donc visible sans qu’il y ait vraiment besoin d’être explicite à ce sujet.
Les interrogations posées par le livre sont multiples : l’intelligence apporte-t-elle le bonheur ? Peut-on manquer de ce qu’on a jamais connu ? Des questions qui trouveront des réponses au cours de l’expérience de Charlie et du parallèle avec celle d’Algernon, qui lui sera confiée durant la surveillance et dont on suit l’existence par le biais du journal.
Je manque un peu de mots pour conclure cette chronique. Je ne peux que vous recommander la lecture de ce grand-huit émotionnel, à la lecture extrêmement agréable et aisée. En ne vous disant que cela, je me prive de la possibilité de vous en apprendre plus sur la façon dont ce livre m’a touché. En ne vous disant que cela, je vous offre la chance d’être touchés à votre tour.

256 pages

J’ai Lu

Jérémy