« Des jours de marche. Ils n’en voyaient pas le bout. Ils respiraient le brouillard. Ils perdaient la cadence. Ils étaient saouls de forêt. Ils n’avançaient pas. Comme énergie, il ne restait pas lourd. Crispés du bloc des mâchoires jusqu’au dernier orteil, ils étaient là d’aplomb à peu près. Les paupières râpeuses, prises de drôles de battements, le cou moite, …
Lire la suite »