Régis Messac – Quinzinzinzili

Tordu ? Barré ? Prenez autant d’adjectifs que vous le pouvez vous ne trouverez jamais lequel convient le mieux à ce superbe oneshot signé Régis Messac. Pourtant bourré de pessimisme, la tournure des événements ne cesse de vous coller la banane et de vous demander où l’auteur a-t-il été chercher ça !

1935, Après une Guerre Chimique qui a ravagé le monde, des enfants à peine pubères et un adulte pessimiste à souhait restent les seuls rescapés parcourant la Lozère. Cet homme, qui qualifie les enfants d’ignares, ahuris, vicieux, superstitieux, peureux…, nous conte comment ceux-ci ré-inventent la Guerre, l’Amour, la Géométrie, et comment ils adulent un nouveaux Dieu : Quinzinzinzili.

J’ai rarement vu aussi pessimiste, alarmant, et témoin d’une morale lourde de sens. Régis Messac est profondément cynique et se moque ouvertement de ce que devient la société d’aujourd’hui. Ce petit bijou de 177 pages vous décrochera nombre de sourires et son pessimisme, à contrario, vous flanquera la bonne humeur !

195 pages

L’Arbre Vengeur

Ludo