Alors que la population juive subit le courroux d’une folie sans limite, d’hommes sans foi, de meurtres à répétition, orchestrés par des patrouilles allemandes, alors qu’ils sont retranchés dans des ghettos qui n’ont pour but que de les lapider, alors que ces hommes et femmes, qui quelques années en arrière, vivaient une vie jusqu’alors «normale», malgré toutes ces barbaries qui nous on fait nous poser des questions sur l’humanité, l’amour et l’amitié pointent timidement le bout de leur nez.
Parce qu’après tout il y a une vie malgré le ghetto. Une vie de résistances, de batailles, d’abnégations, d’horreurs, de peurs, de souffrances, parce qu’avec tout ce que cette population a subi ils essayent en vain de garder le peu de lumière que l’amour et l’amitié apportent. Ces phares salvateurs qui projettent une lueur d’espoir et d’humanité dans une mer ou l’atrocité projette ses vagues sur les bateaux en perdition.
Marek Edelman nous conte ici une œuvre poignante qui énumère et apporte son lot de détails sur l’horreur des ghettos. Ces horreurs qui ont poussé des hommes à renier leur humanité. Malgré tout ce que les juifs endurent dans cette prison destructrice, ils essayent. Une vie d’amour, d’amitié, mais aussi de révolte. Les armes et le sang. Une vie malgré le ghetto…
170 Pages
Éditions Liana Levi
Ludo